Le concept du taux des NEET (Not in Employment, Education or Training) permet de connaitre la part des jeunes qui ne sont ni dans l’emploi, ni scolarisés, ni en formation professionnelle. Cet indicateur permet de contourner en partie les problèmes de comparabilité au sein de la Grande Région que comporte le taux de chômage des jeunes et donne une vue plus proche de la réalité de la situation des jeunes.

Dans le cadre du socle européen des droits sociaux, un objectif a été fixé pour cet indicateur : l’UE doit atteindre un taux NEET (âgés de 15 à 29 ans) de 9 % d’ici 2030.

En 2023, le taux des NEET pour la classe d'âge de 15 à 29 ans atteignait 11,2 % dans la Grande Région. Ce taux est ainsi exactement le même qu’au niveau de l’UE à 27. La comparaison interrégionale révèle que le Luxembourg enregistre la valeur la plus basse : 8,5 %. Viennent ensuite les deux Länder allemands (Sarre : 9,8 % ; Rhénanie-Palatinat : 8,9 %). À l’inverse en Wallonie (13,0 %) et en Lorraine (13,5 %), plus d’un jeune sur dix se trouvait en situation de NEET.

En 2023, la part des jeunes NEET était supérieure aux moyennes nationales respective de chaque composante. Par ailleurs, la distinction par sexe observée en 2023 fait apparaitre que davantage de femmes que d’hommes se trouvaient en situation de NEET. Cet écart était particulièrement visible en Lorraine et en Sarre (chiffres 2019) (4,9 et 5,0 points d’écart). A l’inverse, en Wallonie, les hommes étaient davantage en situation de NEET que les femmes.

L’évolution du taux des NEET dans la Grande Région est très positive depuis dix ans, reflétant l’amélioration générale de la situation des jeunes en Grande Région. Ce taux a ainsi reculé de 2,5 points de pourcentage entre 2013 et 2023.