Numérisation du monde du travail

Vous trouverez ici les résultats de notre atelier-débat « La numérisation du monde du travail » qui a eu lieu le 7 juin à Petite Rosselle dans le cadre du 15e anniversaire de l’OIE.

Les conférences et discussions de l’atelier-débat ont été retranscrites et publiées en tant que thème spécifique de notre rapport bisannuel sur la situation du marché de l’emploi dans la Grande Région.

Le numérique a totalement transformé notre vie professionnelle et privée. Les impacts potentiels du numérique sur les emplois actuels et à venir et la question de savoir si les humains seront bientôt remplacés par des robots sont sujets à controverse.

Les conséquences sur les emplois et les compétences s’observent à trois niveaux :

1. la recherche fondamentale et appliquée en sciences, technologie et sciences humaines et sociales
2. les entreprises du numérique
3. les usagers (particuliers-consommateurs, industrie, pouvoirs publics). La quasi-totalité des métiers des secteurs public ou privé est touchée par l’intégration du numérique.

Le FOREM, le service public régional de l’emploi en Wallonie, est en train de réaliser une enquête étendue auprès de divers experts concernant les métiers qui émergent ou se transforment en développant des scenarii d’évolution et en essayant de voir quelles seront les compétences nécessaires.

La Wallonie a d’ailleurs défini des domaines d’action stratégique dans une perspective de spécialisation intelligente.

Une hybridation de nombreux métiers est attendue et le monde de travail exigera beaucoup plus de qualifications qu’aujourd’hui. A cela s’ajoute l’apparition de nouveaux métiers.

Les chercheurs d’emploi et les recruteurs adaptent progressivement leurs stratégies aux opportunités du recrutement en ligne (tels que les portails emploi, les réseaux sociaux…).

Chez Pôle Emploi en France, l’inscription se fait désormais uniquement en ligne. Cependant, l’action du conseiller reste primordiale.

BEST e.V., l’association sarroise de conseil pour un développement technologique socialement acceptable, vient de mener une étude auprès des comités d’entreprise de l’industrie sarroise, étude qui examine le niveau d’avancement d’« Industrie 4.0 ».

Malgré une notoriété générale de la notion d’« Industrie 4.0 », le concept n’est pas encore véritablement mis en œuvre à grande échelle dans beaucoup d’entreprises.

Il est urgent que les comités d’entreprise agissent afin de mettre à profit le cadre conceptuel actuel, par exemple dans les domaines de la qualification, de la santé et de la sécurité au travail, de la protection des données, ou encore la participation des salariés.

Ce groupe de travail a évoqué les thématiques suivantes :

• l’organisation du travail à l’ère du Big Data
• l’evolution des cadres réglementaires et légaux
• les enjeux de la gestion des ressources humaines : formation, promotion, motivation
• la disparition des frontières espace-temps
• les effets du numérique au-delà la seule dimension technique

Ce groupe de travail a évoqué les thématiques suivantes :

• hétérogénéité des situations dans la Grande Région
• confrontation du monde du travail à des changements majeurs
• extension de la participation des travailleurs

Ce groupe de travail a évoqué les thématiques suivantes :

• nécessité d’évaluation des besoins futurs
• frais d’investissement importants pour la formation continue
• rôle de l’e-learning dans la formation continue
• transfert de savoir de la recherche vers la formation continue