En 2020, 4 320 frontaliers originaires de la Communauté Germanophone de Belgique travaillaient au Luxembourg.
Entre 2019 et 2020, le nombre de frontaliers originaires de la Communauté Germanophone de Belgique et travaillant au Luxembourg a augmenté de 2,4 %, soit environ 100 personnes supplémentaires. Cette évolution est plus faible que celle des deux périodes précédentes, à savoir entre 2017 et 2018 et 2018 et 2019 (respectivement + 4,3 % et + 3,4 %). En 2020, le secteur d’activité qui emploie le plus de frontaliers originaires de la Communauté germanophone de Belgique est celui de la construction avec 1 210 personnes (28,1 % des frontaliers), suivi de près par celui du commerce et réparation avec 1 020 personnes (23,7 %). En troisième position, on retrouve le secteur des transports et de la communication avec 640 personnes (14,9 %). Par rapport à 2019, les évolutions sont plutôt marginales : l‘augmentation la plus élevée concerne le secteur de la construction avec + 50 personnes, soit + 4,3 %.
En observant le détail par genre, les hommes représentent toujours la part majoritaire avec 67,4 % des frontaliers, contre 32,6 % pour les femmes. Toutefois, entre 2019 et 2020, l’évolution du nombre de femmes travaillant au Luxembourg est plus élevée que celle des hommes (+ 2,9 % contre + 2,1 %).
Enfin, au regard de la proximité géographique avec le Luxembourg, ce sont les communes du sud de la Communauté Germanophone de Belgique qui comptent le plus de travailleurs frontaliers – ils représentent 90,5 % des flux contre 9,5 % pour les communes du Nord. Cette répartition est exactement la même qu’en 2019.