Le passage des frontières nationales au quotidien a été sensiblement facilité par le processus d’entente européen, notamment : à la suite des règlementations sur la libre circulation de la main-d’œuvre, la Grande Région a pu se transformer depuis les années 70 en un marché exemplaire de l’emploi frontalier et depuis au moins les années 80, le nombre de frontaliers ne cesse d’augmenter.

Au niveau européen également, une définition unique du terme ‘frontalier’ a été créée en 1971 : d’après le droit communautaire, les frontaliers désignent des travailleurs salariés ou non-salariés qui exercent leur activité professionnelle sur le territoire d’un Etat membre et résident sur le territoire d’un autre Etat membre où ils retournent en principe chaque jour ou au moins une fois par semaine1. Depuis les années 80, le nombre de travailleurs frontaliers ne cesse d’augmenter au sein de la Grande Région qui est devenu un des premiers marchés du travail transfrontaliers en Europe.

1Cf. Règlement (CEE) N° 1408/71 relatif à l’application du régime de sécurité sociale aux frontaliers

Retrouvez l'ensemble des cartes réalisées en partenariat avec le SIG de la Grande Région dans les pages consacrées à chaque composante, ou bien sur le site internet du SIG-GR.

Cartes des flux frontaliers en Grande Région en 2023

* Données calculées sur la base des chiffres actuels (2023) de la BA et de l’INAMI et de la part des Lorrains parmi les frontaliers français d’après le dernier recensement de la population (2021)
** 4 610 personnes d'entre ces frontaliers habitent dans la Communauté Germanophone de Belgique

Calculs : IBA·OIE | Sources : IGSS ; BA ; INAMI ; INSEE (estimations)
Remarques : A la date du 30/06/2023, la Sarre compte un total de 27 956 frontaliers entrants originaires de Rhénanie-Palatinat ; à la même date, 18 718 frontaliers entrants originaires de la Sarre travaillent en Rhénanie-Palatinat (Source : BA). La zone d’attraction du marché de l’emploi frontalier s’étend au-delà du territoire de la Grande Région. Le volume total des frontaliers présents au sein de la Grande Région est ainsi supérieur au cumul des flux de frontaliers circulant d’une composante à l’autre de l’espace de coopération.