En 2022, la Grande Région compte près de 47 000 demandeurs d’emploi de longue durée de moins qu’en 2012

Entre 2012 et 2022, le nombre de demandeurs d’emploi de longue durée – c’est-à-dire les demandeurs d’emploi qui restent au chômage pendant plus d’un an – a reculé de près de 47 000 personnes, soit une diminution de presque 30 %. Le taux de chômage de longue durée (c’est-à-dire la part des demandeurs d’emploi de longue durée par rapport à l’ensemble des demandeurs d’emploi) atteint ainsi 39,6 % en 2022, soit 5,4 points de pourcentage de moins qu’en 2012.

Parmi les composantes grand-régionales, le recul en valeur relative le plus élevé est enregistré par la Lorraine avec – 53,1 % entre 2012 et 2022. Il faut préciser qu’une modification dans la nouvelle enquête Emploi 2021 menée en France, revoit à la baisse la part du chômage de longue durée dans la population de 0,7 point en moyenne. Le Luxembourg est la seule composante dont le nombre de chômeurs de longue durée augmente avec une évolution de + 10,3 %, ce qui représente seulement 400 personnes. Par ailleurs, le taux de chômage de longue durée du Grand-Duché est le plus faible en 2022 avec 28,7 %.

Les chômeurs de longue durée représentent un des publics cibles des stratégies en matière de main d’œuvre qualifiée. Comme le décrit le rapport du thème phare sur les effets de la crise sanitaires sur le marché du travail en Grande Région, le chômage de longue durée a été l’un des indicateurs le plus visiblement touché par la crise sanitaire, en raison notamment d’un ralentissement marqué du marché de l’emploi à la suite des mesures de confinement et de ralentissement de l’activité économique. Cette situation a créé un immobilisme majeur du marché du travail ayant pour conséquence une augmentation abrupte du nombre de demandeurs d’emploi, et par extension une augmentation mécanique du nombre de chômeurs de longue durée qui recule depuis 2021 dans l’ensemble des composantes.

Retrouvez plus d’informations sur le thème du chômage sur le site internet de l’IBA·OIE.