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L'emploi à temps partiel en hausse au sein de la Grande Région
L'emploi à temps partiel en hausse au sein de la Grande Région
En 2022, plus d'un quart (26,4 %) des salariés de la Grande Région travaillent à temps partiel, soit près de 8 points de pourcentage de plus que la moyenne européenne (18,5 %). Ainsi, la part des salariés à temps partiel a augmenté de 1,1 point par rapport à 2012, alors que le taux a légèrement baissé dans l'Union européenne (- 0,3 pp).
Au sein de la Grande Région, les Länder allemands enregistrent une part particulièrement élevée de salariés à temps partiel. En 2022, le taux d'emploi à temps partiel est de 30,6 % en Sarre et même de 31,5 % en Rhénanie-Palatinat. Ces chiffres ont augmenté chaque année depuis 2012. Le Luxembourg a le taux le plus faible au sein de la Grande Région avec 18,7 %. En Grande Région, le taux de l'emploi partiel des hommes est de 11,3 % en 2022, et celui des femmes de 43,5 %. Au total, dans l'espace de coopération, plus de trois quarts des postes à temps partiel sont occupés par des femmes (77,2 %).
Si l'on considère le nombre d'employés à temps partiel ou à temps plein, on constate des différences importantes:
L’augmentation du nombre d'hommes travaillant à temps partiel est la plus notable: 316 100 hommes sont employés à temps partiel en 2022, ce qui représente une hausse de 36,1 %, soit 83 800 personnes en plus par rapport à 2012. Toutes les composantes, à l'exception de la Wallonie, ont enregistré des hausses de plus de 30 % du nombre de travailleurs à temps partiel. Le Luxembourg, en particulier, enregistre une forte augmentation du nombre d'hommes travaillant à temps partiel, avec + 86 % au cours des dix dernières années, cela correspond à 6 100 personnes. Cette évolution est probablement liée à la réforme du congé parental de 2016. En revanche, la Wallonie n’enregistre qu'une hausse de 13,1 % sur la même période, ce qui est inférieur à la moyenne européenne.
On observe par ailleurs une augmentation plus importante du nombre de femmes travaillant à temps complet que de femmes travaillant à temps partiel en Grande Région (+ 11,2 % contre + 5,6 %). La différence est surtout notable au Luxembourg où l’augmentation du nombre de femmes travaillant à temps complet a augmenté de plus de 51 % alors que le nombre de femmes travaillant à temps partiel a augmenté dans le même temps de près de 20 %.
Remarque : les évolutions observées ne nous permettent pas de déterminer s'il s'agit de contrat de travail à temps partiel contraint (donc plutôt pour des raisons de précarité) ou souhaité.
Retrouvez plus d’informations sur le thème emploi atypique sur le site internet de l’IBA·OIE.